NICOLAS CHEVEREAU
NICOLAS CHEVEREAU

Quatre poèmes de Ronsard

pour baryton et piano

 

1. Comme on voit sur la branche au mois de May

2. Le printemps n'a point tant de fleurs

3. Pourtant si j'ay le chef plus blanc

4. Ciel, air, et vents

 

à Jérôme Boutillier, Durée : 10', Sèvres, 2014, Éditions Delatour France

 

Première audition : Jérôme Boutillier, baryton et Nicolas Chevereau, piano. 3. et 4.: Chatou, Auditorium Chanorier, 7/12/2014, le cycle entier : 5/06/2016, Cathédrale Arménienne, Paris

 

Parmi ces quatre poèmes de Ronsard, trois sont tirés du recueil Les Amours : Comme on voit sur la branche au mois de May est extrait du livre Sur la mort de Marie et date de 1578 ; Le printemps n'a point tant de fleurs s'intitule Chanson dans le livre Nouvelle continuation des amours (1556) et Ciel, air, et vents est issu du deuxième livre des Amours et date de 1552. Quant au poème Pourtant si j'ay le chef plus blanc, il est tiré du quatrième livre des Odes publié en 1550. Ces poèmes sont un hymne à l'amour, tant spirituel que charnel. Ils trouvent leur résonance dans la musique à travers un langage tonal élargi, des ostinatos mélodiques et des couleurs harmoniques archaïsantes. La ligne vocale, très lyrique, a été conçue dans un souci très scrupuleux de respect prosodique et de compréhension du texte. Enfin, la philosophie de ces poèmes trouve écho dans une philosophie musicale plus générale : que la musique soit amour, joie et plaisir auditif.

Version imprimable | Plan du site
© nicolaschevereau.com